Parutions de la semaine – 11/05/2015

Chaque dimanche, je vais faire un point sur les sorties de la semaine qui m’intéressent, en m’aidant du Livres Hebdo si j’arrive à l’avoir à temps ou en allant sur les sites des éditeurs que je suis.

Labyrinthe fatal, Preston et Child, L’Archipel : Soirée paisible au 891 Riverside Drive, la résidence new-yorkaise d’Aloysius Pendergast… jusqu’à ce qu’un inconnu dépose devant la porte d’entrée le cadavre de l’un des pires ennemis de l’inspecteur…
L’autopsie révèle une surprise de taille : dans l’estomac du défunt se trouve une turquoise. Une pierre qui n’est extraite que dans certaines mines de Californie.
Pendergast part à la recherche de la mine d’où provient cette mystérieuse pierre précieuse. Mais le tueur rusé et déterminé qui l’observe dans l’ombre pour se venger d’un acte odieux commis par l’un de ses ancêtres lui a tendu un piège.
Une nouvelle fois, Pendergast va regarder la mort en face. Un épisode qui s’achèvera dans les couloirs labyrinthiques du Museum d’Histoire naturelle de New York, théâtre de Relic et du Grenier des enfers, où se déroulèrent ses premières aventures.

L’or du bout du monde, Tamara McKinley, Archipoche : 1850. Ruby et son mari James – les descendants des pionniers venus tenter leur chance en Australie – doivent eux aussi braver des dangers pour conquérir cette terre âpre.
Afin d’assurer leur subsistance, James est tenté par la ruée vers l’or. Il entraîne Ruby dans sa vie aventureuse. Bientôt, la jeune femme découvre qu’elle doit s’allier avec Kumali, une Aborigène, pour s’adapter et survivre dans ce milieu hostile.
Pendant ce temps, de nouveaux arrivants débarquent sur les rives australiennes, dont un pêcheur de baleines tahitien au mystérieux passé, un aristocrate anglais, une maîtresse d’école jeune et naïve… Tous ont le même rêve de réussite. Leurs destinées seront liées à jamais.
Après La Terre du bout du monde et Les Pionniers du bout du monde, Tamara McKinley, dans l’ultime volet de la saga, donne à voir la naissance d’une nation.

La petite Dorrit, Charles Dickens, Archipoche : Les efforts d’Arthur Clennam ont payé : la famille Dorrit, libérée de la prison pour dettes où elle croupissait abusivement, connaît enfin la prospérité.
Mais, après des années de misère, la petite Dorrit fait de nouveau face à un coup du sort : son père décède, et la voici contrainte de vivre chez sa sœur aînée, mariée au très snob Edmund Sparkler.
Suite à un investissement malheureux de ce dernier, la famille Dorrit connaît de nouveau la ruine… et, cette fois, Arthur Clennam partage la déchéance de sa fiancée. Les voici tous deux enfermés pour dettes à la prison de Marshalsea !
Les épais murs de la prison ne sont pas toujours là où l’on croit, et son ombre menaçante semble s’étendre bien au-delà de ses enceintes… Mais une terrible vérité est sur le point d’éclater, qui pourrait tout remettre en question. La petite Dorrit goûtera-t-elle enfin à la quiétude et au bonheur ?

Numéro Zéro, Umberto Eco, Grasset : En 1992, à Milan, un groupe de journalistes, cinq hommes et une jeune femme, sont embauchés pour créer un nouveau quotidien qu’on leur promet dédié à la recherche de la vérité, mais qui se révèle un pur instrument de calomnie et de chantage.
Ils fouillent dans le passé pour mettre en page leur « numéro zéro », et c’est le présent qui leur saute au visage…
« L’ombre de Mussolini, donné pour mort, domine tous les événements italiens depuis 1945 » : est-ce là le délire d’un journaliste d’investigation paranoïaque ? Mais alors, pourquoi le retrouve-t-on assassiné un beau matin ?
Attentats, tentatives de coups d’Etat, empoisonnements, complots, stratégie de la manipulation, de la désinformation et de la tension : quand tout est vrai, où est le faux ?
Umberto Eco nous offre ici la tragédie burlesque de notre temps.

Alyah, Eliette Abécassis, Albin Michel : Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J’étais fière de m’appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. Nous n’étions pas en danger dans la ville. Ni agressées à la sortie de l’école, de la synagogue, ou chez soi. Traiter quelqu’un de « sale juif » était un tabou. Je ne pensais pas qu’il pût y avoir dans Paris des manifestations contre les juifs. À vrai dire, je n’aurais même pas imaginé que l’on puisse entendre, lors d’une manifestation : « À mort les juifs. »
Une jeune femme, deux enfants, deux amours. La peur, le désir, l’espoir, la tentation de quitter la France et de faire son « alyah ».

Les étoiles de Noss Head tome 2, Rivalités, Sophie Jomain, J’ai Lu : « Pour moi, une nouvelle vie commençait : l’université à St Andrews avec Leith. J’avais espéré que le calme était revenu, que je vivrais ma première année de fac comme n’importe quelle jeune femme, ou presque. Douce utopie, rien ne se déroule jamais comme prévu.
Il fallait qu’ils se fassent la guerre, c’était plus fort qu’eux. Leur haine ancestrale allait les pousser à bout. J’étais dépassée, mais j’étais sûre d’une chose : tôt ou tard, je paierais les pots cassés… »

Toughless, S. C. Stephens, J’ai Lu : Depuis près de deux ans, Kiera vit une relation paisible avec Denny, un garçon tendre, beau et dévoué. Une vie de couple parfaite s’annonce.
Lorsque Denny obtient le job de ses rêves, Kiera le suit à l’autre bout du pays. Ils sont alors en colocation avec Kellan, star locale de rock et incorrigible tombeur. Serveuse au Pete’s, bar dans lequel ce dernier joue, Kiera ne peut nier être troublée par ses regards appuyés. Quand Denny part deux mois en déplacement professionnel, c’est aussi Kellan qui la console et l’aide à supporter la solitude. En ami…
… Jusqu’à cette nuit où tout va basculer, et dont personne ne sortira indemne.

Filles impertinentes, Doris Lessing, J’ai Lu : La romancière raconte son enfance et ses relations tumultueuses avec sa mère, à travers les thèmes des désillusions de l’amour, du fossé entre fantasme et réalité, et de la démission des hommes.

En attendant l’année dernière, Philip K. Dick, J’ai Lu : La Terre est en guerre contre des fourmis géantes, un dictateur est remplacé par un double venu d’un univers parallèle… Face à cette folie, le docteur Sweetscent voyage dans le temps sous l’effet d’une drogue et est le seul à pouvoir sauver l’humanité.

Pour tout cet amour, Irene Cao, Lattès : Lorsque Tommaso lui propose de le suivre à Lisbonne, Linda n’hésite pas une seconde : elle est prête à tout pour lui, son amour n’a pas de limites. Une folie, pour cette décoratrice d’intérieur si indépendante. Mais comment résister à Lord Perfection en personne ?
Linda court désormais le long du Tage, en suivant les courbes douces des collines lisboètes. Hélas, son entrée quelque peu mouvementée dans la jet-set internationale que fréquente Tommaso – avec son ennuyeux cortège de dîners diplomatiques et son obsession pour les apparences – est loin d’être une franche réussite. Linda doit apprendre à tempérer son fort caractère et s’ouvrir à l’art subtil du compromis pour ne pas décevoir l’homme qui veut la rendre heureuse à tout prix.
De fait, Tommaso adore la surprendre et la désire avec une intensité dévastatrice. Quitte à ce que sa passion pour elle prenne parfois une dimension ambiguë et se transforme en un jeu aux règles perverses venant troubler leur vie parfaite. Parfaite : c’est le mot exact, Linda en est sûre. Du moins tente-t-elle de s’en persuader, jusqu’à ce que le passé la rattrape.
Mais le véritable amour n’est pas parfait. Il est unique. Il vous connaît. Et il ne vous demande jamais de changer…
Un second tome électrisant qui fait dangereusement monter la température jusqu’au savoureux dénouement final.

Sang pour sang, Barry Lyga, MSK : Touché par une balle en pleine jambe, Jazz se vide de son sang dans un garde-meuble de New York. Connie, sa petite amie, est entre les griffes de Billy Dent, son tueur en série de père. Quant à Howie, son équipier et meilleur ami, il gît inerte sur le sol de sa petite maison de Lobo’s Nod.
Pourtant, tous trois doivent se relever, s’enfuir, lutter et mettre un terme à la folie de Billy Dent. Pour Jazz, l’enjeu est d’autant plus grand qu’il vient d’apprendre que sa mère, disparue des années plus tôt, est encore en vie. Et prisonnière de Billy.
Jazz a le courage et la force de la jeunesse, mais Billy a toujours un coup d’avance dans ce jeu macabre qu’il a lui-même inventé.
Il est temps de tuer le père.

Réparer les vivants, Maylis de Kérangal, Folio : « Le cœur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d’autres provinces, ils filaient vers d’autres corps. »
Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de geste, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.

La dame à la camionnette, Alan Bennett, Folio : Miss Shepherd, vieille dame excentrique, vit dans une camionnette aux abords de la résidence londonienne d’Alan Bennett. Victime de l’embourgeoisement du quartier et de quelques vauriens, elle finit par installer son véhicule dans la propriété de l’auteur. Commence alors une incroyable cohabitation qui durera près de vingt ans. Entre disputes, extravagances et situations drolatiques, la dame à la camionnette n’épargne rien à son hôte ni au lecteur.
En excellent conteur, Bennett livre, au-delà des anecdotes, un tableau très juste du Londres des années 1970 et 1980, de sa bourgeoisie progressiste et de ses exclus. Un récit d’une grande humanité qui croque avec humour les travers de la société britannique contemporaine.

Au secours j’ai 40 ans (depuis 4 ans), Gaëlle Renard, Charleston : On dit que 40 ans, c’est le nouveau 30. Certes, mais c’est quoi avoir 40 ans pour une femme aujourd’hui ? Un livre désopilant sur vous, les jeunes quarantenaires, mais aussi un peu sur vos hommes (l’ancien et le nouveau), votre belle-mère (ou ex.), vos copines qui s’appellent toutes Véronique ou Virginie… Sans oublier vos enfants qui grandissent, votre banquier, votre cher patron, votre panier à provisions, votre miroir, votre estime de vous-même, votre crème de jour… Et la question qui taraude l’héroïne : et si je faisais un dernier bébé pour la route ?

Les Sept Sœurs, Lucinda Riley, Charleston

Après la guerre, Hervé Le Corre, Rivages : Bordeaux dans les années 50. La Seconde Guerre mondiale est encore dans toutes les mémoires et pourtant, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a déjà commencé : de jeunes appelés partent pour l’Algérie. C’est dans ce contexte qu’une série d’événements violents se produisent. Le commissaire Darlac, qui s’est compromis pendant l’Occupation, est lui-même bientôt happé par cette spirale de violence… Prix du Polar européen du Point, Prix Landernau (Espaces culturels Leclerc), Prix Michel Lebrun, Meilleur Polar de l’année du Palmarès Lire 2014

Laidlaw, William McIlvanney, Rivages : L’inspecteur Laidlaw enquête sur le meurtre d’une jeune fille. Il veut identifier le meurtrier, mais aussi le soustraire à la vengeance populaire. Car dans les bas-fonds de Glasgow, la pègre recherche l’assassin pour le mettre à mort. Premier volet de la « trilogie Laidlaw ».

Les papiers de Tony Veitch, William McIlvanney, Rivages : Tony Veitch, un étudiant idéaliste à la recherche de son identité, a disparu. L’inspecteur Laidlaw est sur ses traces, en dépit des doutes et des sarcasmes de ses collègues. Mais un règlement de comptes entre truands se prépare. Deuxième volet de la « trilogie Laidlaw ».

Étranges loyautés, William McIlvanney, Rivages : Dan Scoular, Big Man, est parti un matin et n’est jamais revenu. Un chauffard l’a écrasé sur la route. Sa veuve n’a pas besoin d’un pleureur, mais d’un champion, quelqu’un qui fera justice pour son mari. Jack Laidlaw, lui-même durement éprouvé, relève le gant. Troisième volet de la « trilogie Laidlaw ».

Un roman anglais, Stéphanie Hochet, Rivages : 1917, quelque part dans la campagne anglaise. Anna Whig, bourgeoise lettrée, mère d’un petit garçon de deux ans, Jack, persuade son mari Edward d’embaucher par courrier pour sa garde d’enfant une certaine George (comme George Eliot, pense-t-elle). Le jour où elle va chercher George à la gare, elle découvre qu’il s’agit d’un homme. Celui-ci va faire preuve d’un réel instinct maternel à l’égard de l’enfant, et finira pas susciter la jalousie d’Edward, qui pressent l’amour naissant entre George et Anna.
Dans ce roman à la fois pudique et tourmenté, Stéphanie Hochet traite avec beaucoup de finesse le thème de l’ambiguïté sexuelle, avec son lot de non-dits et de paradoxes, dans ce cadre post-victorien qui rappelle tant Virginia Woolf, tout en restituant le climat d’inquiets atermoiements qui régnait en Angleterre lors de cette période troublée.

Les vents de Salem, Melissa de la Cruz, Le Livre de poche : La sorcière Freya Beauchamp est coincée en 1692, à Salem qui plus est. Si on la surprend en train de pratiquer la magie, elle n’échappera pas au procès, et son immortalité ne lui sera d’aucun secours. Pendant ce temps, la North Hampton actuelle est confrontée à d’autres problèmes. Joanna et Norm s’unissent pour sauver leur fille et consultent l’Oracle en quête d’une solution. Freddie, qui goûte aux joies du mariage pour le meilleur et pour le pire, se lance à la recherche d’un totem disparu censé les aider à ouvrir un passage dans le temps, afin de ramener Freya au XXIe siècle. Quant à Ingrid, elle renoue avec un amour de jeunesse et se met à douter de sa relation avec l’inspecteur Matt Noble… Entre présent et passé, la famille Beauchamp parviendra-t-elle à se réunir et à trouver la paix ?
Le troisième et dernier volet de la série des Sorcières de North Hampton, pleine de rebondissements et de suspense, qui a été adaptée pour la télévision.

Pas plus de 4 heures de sommeil, Marlène Schiappa, Le Livre de poche : Alors que la vie les avait séparées, Émilie et Morgane se retrouvent, l’année de leurs 30 ans, sur Facebook. Émilie s’y présente comme une maman à plein temps vivant à la campagne – chant des oiseaux et bonne humeur constante –, Morgane comme une working-girl parisienne – splendide ascension professionnelle, fréquentation des grands de ce monde. Mais la réalité est un peu moins rose… Émilie rêve secrètement d’échapper aux travaux inachevés de sa maison, à son mari démissionnaire et à ses enfants trop bruyants. Morgane collectionne les névroses, veut à la fois un bébé et le pouvoir, dans un monde professionnel certes branché mais sexiste. Alors, elles imaginent un pacte : Émilie aidera Morgane à concilier ses deux ambitions, et Morgane fera d’Émilie une parfaite « working-mum ».

L’aquarelliste, Beatrice Masini, Le Livre de poche : Début du XIXe siècle, la Lombardie est sous domination autrichienne. Bianca, jeune peintre surdouée, fait ses premiers pas vers l’indépendance. À l’invitation de don Titta, un influent poète féru d’horticulture, elle entame la réalisation d’un catalogue illustré sur la flore, d’une richesse exceptionnelle, du domaine de Brusuglio. N’appartenant ni à la classe des maîtres ni à la domesticité, Bianca devient l’observatrice privilégiée de la demeure et commence à déceler des secrets. Elle se prend d’affection pour Pia, une jeune servante vive à qui elle souhaite communiquer un souffle de liberté. Ces quelques années à l’aube du Printemps des peuples vont mettre sa naïveté et sa droiture à l’épreuve de la complexité du monde. Un apprentissage majeur dans sa vie de femme et d’aquarelliste.

Insatiable, Meg Cabot, Le Livre de poche : Vous en avez assez du train-train quotidien ? Meena Harper, elle, donnerait tout pour mener une vie normale. Ce n’était déjà pas facile d’être la « fille-qui-t’annonce-que-tu-vas-mourir », il a fallu en plus qu’elle tombe amoureuse du fils de Dracula. Pas évident pour quelqu’un qui n’aimait pas les vampires… Aujourd’hui, Meena aggrave encore son cas : la voici devenue « chasseur de vampires » tout en cherchant à prouver que ce ne sont pas des monstres. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Surtout quand : votre ex-ex est devenu un suceur de sang ; votre ex-prince à crocs refait surface ; des cadavres vidés de leur sang sont retrouvés dans les rues de la ville. Bonne chance, Meena, et garde ton sang… froid !

Blanc comme la neige, Salla Simukka, Le Livre de poche : Alors qu’elle pensait trouver un peu de tranquillité à Prague, Lumikki Anderson y rencontre Lenka, qui prétend être sa demi-soeur. Voilà de quoi éveiller son intérêt. Ses parents n’ont-ils pas toujours été énigmatiques à propos de leur passé ? La mystérieuse jeune fille parvient à persuader Lumikki de rejoindre un mouvement religieux, la Blanche Famille. En apprenant que ses leaders sont en train d’organiser un suicide collectif, Lumikki comprend l’ampleur du danger. Sans compter que quelqu’un semble disposé à profiter de la tragédie. La religion que prône cette étrange Famille est loin d’être pure et, dans cette histoire, la couleur de l’innocence n’est pas aussi immaculée que la neige.

L’heure du chacal, Bernhard Jaumann, Le Livre de poche : La saison des pluies tarde à venir en ce mois de janvier et la Namibie courbe l’échine sous la chaleur et la sécheresse. A Windhoek, la capitale, un homme est abattu à la kalachnikov à travers les barbelés électrifiés de sa propriété. C’est le premier d’une série de meurtres. Les victimes – riches et blanches – ont, vingt ans plus tôt, trempé dans l’assassinat d’un avocat, Anton Lubowski. Clemencia Garrise est chargée de l’enquête. Elle est noire, originaire d’un township. Des exactions de l’apartheid et du combat pour l’indépendance de la Namibie, elle ne connaît que les histoires qu’on lui a racontées. Un polar engagé, captivant, inspiré d’un fait divers authentique, sur la mort politique de la Namibie.

La suite ne sera que silence, Christian Bindner, Le Livre de poche : Quatre heures, le temps du délibéré de la cour d’assises qui juge Baptiste Chauvalet pour avoir assassiné le tortionnaire de son fils de 7 ans. Quatre heures de la vie d’un homme à la fois victime et bourreau. « Le procès de la légitime vengeance », titre la presse. Sous le poids de l’attente, les événements qui ont mené à l’enlèvement de son fils reviennent à Baptiste. Histoires dans l’histoire, se juxtaposent les souvenirs des procès auxquels il a assisté en tant que dessinateur judiciaire : le petit Grégory, François Besse, les bébés congelés, Outreau… Christian Bindner brouille avec adresse les lignes de son récit. Il fait ressurgir par bribes le passé de Baptiste, ses contradictions d’honnête homme devenu meurtrier. Il révèle aussi les coulisses de ce grand théâtre qu’est un procès d’assises et trace d’une écriture enlevée la mince frontière entre le bien et le mal.

Rien que nous, Kristin Halbrook, Le Livre de poche jeunesse : Zoé, quinze ans, vit seule avec son père depuis la mort de sa mère. Alcoolique et violent, ce dernier est incapable de s’occuper de sa fille. Will, dix-huit ans, rêve d’arracher celle qu’il aime à ce quotidien triste et sans avenir. Il emmène la jeune fille et ensemble décident de tout laisser derrière eux. Il prennent la route, direction Las Vegas, avec un rêve un peu fou : s’y marier et être heureux, simplement. Mais la police est à leur trousse. Entre les deux amoureux, la tension monte et ils vont vite réaliser que les rêves, même les plus doux, doivent avoir une fin.

Irrésistible attraction, Simone Elkeles, Le Livre de poche jeunesse : Carlos Fuentes fréquente des gangs, deale et sèche les cours. Au lycée, Kiara Westford, jeune fille sage et peu populaire, devient sa tutrice. Déjà tumultueuse, leur relation s’envenime lorsque le bad boy est placé par la justice dans la famille Westford. Contraints de se côtoyer tous les jours, Kiara et Carlos vont ressentir une irrésistible attraction l’un pour l’autre. Leur amour sera-t-il assez fort pour atténuer leurs différences et remettre Carlos dans le droit chemin ?

Il était fait pour moi, Rebecca Serle, Le Livre de poche jeunesse : Shakespeare n’a rien compris. Roméo et Juliette ? Deux amants maudits, déchirés par leur famille et par le destin. La vérité, c’est qu’il y avait déjà quelqu’un dans le tableau avant que Juliette arrive. Quelqu’un que Roméo aimait beaucoup : Rosaline. C’est avec elle que Roméo aurait passé le reste de sa vie si…

La tournée d’adieu, Thomas Paris, Buchet Chastel : Le jour de ses 28 ans, Alex comprend qu’il ne fera pas partie du mythique Club 27. Il a pourtant créé son groupe de rock, ’Assemblée nationale’, il compose et joue sur scène (bien que modestement) depuis des années. Mais il ne sera jamais Janis Joplin, Jim Morrison, Kurt Cobain ou Jimi Hendrix (tous morts à 27 ans)… Il ne connaîtra pas de destin flamboyant.
Il est donc temps, pour lui, d’arrêter de rêver et de se confronter au réel. Il décide de dissoudre son groupe et de trouver une autre activité pour le restant de ses jours.
C’est compter sans ses compagnons de musique. Et c’est compter sans son père !
De Paris à San-Francisco, La Tournée d’adieux est un roman à l’humour léger. C’est aussi l’histoire d’un père et de son fils, des regrets que l’on collectionne tout au long de nos vies, et de l’envie irrésistible qui nous saisit, parfois, de prendre la tangente !

Les vies turbulentes de Lady M, Agathe Colombier Hochberg, Fleuve : Personne ne peut se targuer d’avoir un jour dompté Lady M, surtout pas un homme, et encore moins à 70 ans passés.
Mais cette fois, c’est la crise qui s’abat sur ses dignes épaules. Contrainte de quitter son appartement du Champ-de-Mars, la plus britannique des Parisiennes décide de s’installer à Casteljaloux, dans le pied-à-terre familial, avec son majordome.
Mais loin d’elle l’idée de mener une existence où les heures tournent, rythmées par le seul chant du coucou… Alors qu’elle n’avait jamais levé le petit doigt, si ce n’est pour boire le thé, la voilà à présent euphorique à l’idée de se retrousser les manches. La plus agitée des retraitées va joindre l’utile à l’agréable et transformer sa demeure en chambres d’hôtes… pour le meilleur, ou presque.

Les beignets d’Oscar ou mes 100 jours de bonheur, Fausto Brizzi, Fleuve : À bientôt 40 ans, Lucio a tout pour être heureux. Une femme délicieuse, Paola, deux enfants merveilleux de 8 et 6 ans, et un métier de coach sportif qui lui laisse le loisir de profiter des plaisirs de la vie.
Jusqu’au jour où une petite « erreur de parcours » fait basculer son existence. Pour s’être laissé aller dans les bras de Mme Moroni, Lucio se retrouve mis à la porte par sa femme, et contraint d’aller dormir dans l’arrière-boutique de son beau-père, un vieux boulanger compréhensif et discret.
Dans la foulée, le médecin lui décèle au foie une tumeur pas plus grosse qu’une frite… mais déjà si avancée qu’elle le condamne à coup sûr. Avec ce « nouvel ami », qu’il décide opportunément de baptiser Fritz, Lucio sait qu’il n’a plus que 100 jours à vivre.
100 jours pour reconquérir Paola. 100 jours pour devenir meilleur, et offrir de beaux souvenirs à ceux qu’il aime. 100 jours pour vivre. « Car l’important, c’est que la mort nous trouve vivants… »

Prendre Lily, Marie Neuser, Fleuve : Début des années 2000.
Dans une petite ville anglaise, deux fillettes viennent de trouver leur mère assassinée. Elle gît dans sa baignoire, les seins découpés et disposés de chaque côté du corps. Entre ses doigts, deux mèches de cheveux.
Lily, couturière et mère exemplaire, n’avait jamais fait parler d’elle. À quelques mètres du foyer de Lily Hewitt, celui de Damiano Solivo. Alors que tous les soupçons se portent sur cet immigré italien suintant protégé comme un chiot par sa femme, celui-ci oppose un alibi parfait : il travaillait. Pour preuve de sa bonne foi, il a conservé son titre de transport et se trouve en mesure de prouver qu’il a signé la feuille d’émargement ce matin-là.
Aux yeux de Gordon, policier en charge de l’enquête, ce discours bien rodé est un écran de fumée. Trop d’éléments concordent en faveur de son intuition première : un comportement déviant, un meurtre non élucidé, des témoignages troublants…
Mais sur tout, un fait divers à peu près semblable survenu une dizaine d’années plus tôt en Italie… On tient là un méthodique, un dangereux psychopathe, une âme, sous des dehors apathiques et inoffensifs, gangrenée par le vice.

Séquence, Fredrik T. Olsson, Fleuve : Depuis le suicide de sa fille et le départ de sa femme, William, un brillant mathématicien, ne supporte plus sa vie.
Mais au lendemain d’une tentative de suicide ratée, il est enlevé par une organisation internationale occulte. Emmené dans une base secrète avec une archéologue du nom de Janine Haynes, elle-même retenue contre son gré, il est chargé de déchiffrer un mystérieux code à la signification sibylline. Peu enclin à collaborer, William se laisse malgré tout prendre au jeu, et se lance cœur et âme dans ce nouveau défi.
Jusqu’au jour où il réalise que ses tortionnaires possèdent également un laboratoire où ils testent un nouveau virus sur des cobayes humains.
Bien décidés à se tirer de ce guêpier, William et Janine parviennent à s’enfuir… pour réaliser que le fameux virus se promène déjà dans la nature, et qu’il pourrait bien balayer l’humanité.

Les rois du pétrole, Tore Renberg, Presses de la cité : Primo : c’est triste, ce qui t’arrive. Tu as fait une bêtise. Deuzio : tu n’es pas le seul, ça peut arriver à tout le monde. Tertio : tu cherches une solution. C’est déjà un point positif. Quatro : tu es fan de Motörhead. J’apprécie tes goûts musicaux. […] Cinquo : Tu penses que nous pouvons t’aider à trouver un million ?
Fraîchement divorcé, avec deux filles à charge, Pål, la quarantaine, est un joueur endetté jusqu’au cou. Acculé par ses créanciers, il ne voit bientôt plus qu’une issue : faire appel à Rudi, de la bande à Jani. Et la solution ne se fait pas attendre. Une bonne vieille arnaque à l’assurance, qui dit mieux ? Pourtant, rien ne va se passer comme prévu ; car en matière d’escroquerie il est préférable de ne pas avoir recours à un gangster en pleine crise existentielle et, surtout, d’éviter les témoins. Manque de bol, les jeunes amoureux Daniel et Sandra ont aperçu le petit groupe comploter dans la forêt. En ces jours de septembre, de nombreux destins vont basculer à Stavanger, ville portuaire du sud-ouest de la Norvège…

Les disparus du marais, Elly Griffiths, Presses de la cité : « Elle repose là où la terre rejoint le ciel… »
Ruth Galloway, professeur d’archéologie à l’université, vit seule dans un coin isolé du Norfolk, à la lisière d’une zone marécageuse, proche de la mer. Le jour où l’inspecteur Harry Nelson découvre un squelette dans les marais, il fait appel à son avis d’experte. Alors qu’il espère avoir enfin retrouvé le corps de Lucy, une fillette disparue dans la région dix ans plus tôt, Ruth est catégorique : les ossements datent de l’âge de fer et proviennent très certainement d’une jeune fille victime d’un sacrifice. Mais bientôt, une autre enfant disparaît et d’étranges lettres anonymes laissent penser qu’il y a un lien entre elle, Lucy et la sacrifiée du marais. Peu à peu, Ruth se retrouve mêlée à l’enquête d’une façon beaucoup plus intime qu’elle ne le soupçonnait…

Des vies parallèles, Lucy Caldwell, Plon : À bientôt quarante ans, Lara veille sa mère mourante et se décide enfin à affronter le passé pour trouver les réponses qui lui ont manqué quand elle était enfant.
Lara avait douze ans, et son frère Alfie huit, à la mort de leur père dans un accident d’hélicoptère. Chirurgien de renom, il travaillait à Belfast et ne revenait à Londres que deux fois par mois pour travailler dans sa clinique ou il avait rencontré leur mère.
Lors de leurs seules vacances en famille, Lara a découvert le terrible secret de ses parents : la vraie vie de son père était ailleurs, à Belfast, avec son épouse légitime et les enfants qui portaient son nom…
Aussi douloureux que soient ses souvenirs, Lara trouve un apaisement dans l’exploration de son histoire personnelle. Elle s’approprie le passé de sa mère, allant jusqu’à le réécrire, réussissant ainsi pour la première fois à comprendre ce qu’elle a pu vivre et les raisons qui l’ont poussée à être « l’autre femme ».

La lumière de la nuit, Keigo Higashino, Actes Sud : Alors qu’un prêteur sur gages est retrouvé assassiné dans un immeuble en construction d’Osaka, le policier Sasagaki établit rapidement que la dernière personne à avoir vu la victime avant sa mort est une femme vivant seule avec sa fille Yukiho. Celle-ci a une dizaine d’années, tout comme Ryōji, le fils du prêteur sur gages, et fréquente la même école. Pour le reste, l’enquête est dans l’impasse.
L’année suivante, un ami de cette femme meurt dans des circonstances étranges, puis c’est elle-même qui disparaît. La police conclut à l’accident dans un cas, au suicide dans l’autre.
Le temps passe. Yukiho devient lycéenne, puis étudiante ; elle se marie, divorce, se remarie. Rien ne semble pouvoir arrêter son ascension sociale. Ryōji, de son côté, vit en marge de la société, s’enrichit dans des combines douteuses et se débarrasse par tous les moyens possibles des obstacles qu’il rencontre sur sa route… Quand le policier Sasagaki – désormais en fin de carrière, et hanté par l’échec de l’enquête sur la mort du prêteur sur gages – rouvre le dossier, la mort frappe à nouveau.
Formidable conteur, Higashino livre avec La lumière de la nuit un roman d’une ampleur et d’une ambition inégalées, dans lequel la précision millimétrique de l’écriture, toute au service de l’intrigue, s’enrichit d’une imposante fresque sociologique du Japon.
Adapté plusieurs fois pour le grand et le petit écran, ce roman du maître Higashino s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires dans la péninsule.

La première femme nue, Christophe Bouquerel, Actes Sud : Phrynê a seize ans et déjà la beauté du diable quand le jeune Praxitélês pose pour la première fois les yeux sur elle. Il n’est pas encore le plus grand artiste de son temps, elle est encore loin de devenir l’hétaïre la plus scandaleuse d’Athènes. Ni l’un ni l’autre ne devine que la déshabiller les rendra tous deux célèbres pour l’éternité. Mais ce premier regard va sceller leurs destins, miroirs d’une civilisation à l’aube de sa métamorphose.
De la débauche codée des banquets aux corps à corps avec l’inspiration dans l’atelier du sculpteur, de la furie sans merci des champs de bataille aux dangereux périples jusqu’aux confins de l’Orient, du bouillonnement de la philosophie grecque en pleine découverte d’elle-même aux déchaînements païens des rituels les plus révolutionnaires… voici une expérience de lecture kaléidoscopique.
Magistral et joueur, Christophe Bouquerel s’inspire d’un personnage dont la légende a traversé les siècles pour tracer la trajectoire hors du commun d’une femme de chair et de passions, fougueusement engagée dans la tentative de conduire sa propre histoire, qui défie constamment la société et les hommes sans jamais renoncer à l’affirmation de son identité.
Roman initiatique dans tous les sens du terme, à la fois fresque et portrait, La Première Femme nueraconte autant le perpétuel apprentissage d’une héroïne subversive par instinct de survie que l’aventure d’un monde qui vacille et se réinvente.

Et je t’emmène, Niccolò Ammaniti, Robert Laffont : Ischiano, un patelin de Toscane, de nos jours. Pietro sort à peine de l’enfance et déjà l’amour et la violence du monde lui tombent dessus. Entre des parents absents et des camarades de classe jaloux de son amitié avec la belle Gloria, fille de banquier et collégienne décomplexée, il n’a qu’une hâte : échapper au destin de berger que son père a prévu pour lui. Graziano, lui, est né à Ischiano il y a maintenant quarante-quatre ans. Play-boy désenchanté, faux dur au coeur d’artichaut, ce fan des Gipsy Kings rentre au pays après des années de vie dissolue dans les clubs de Rome. Alors que tout les oppose, Flora, professeur au collège du village, femme fragile et introvertie, va tomber amoureuse de lui. L’amour peut-il exister dans ce monde terne dominé par la trivialité ? Dans la chaleur, les moustiques et les tempêtes de pluie de Toscane, la fatalité pourrait avoir raison de tous.

Fantômas tome 5, Pierre Souvestre et Marcel Allain, Robert Laffont : De février 1911 à septembre 1913, durant 32 mois sans interruption, Pierre Souvestre et Marcel Allain (ils ont alors un peu plus de 60 ans à eux deux) firent paraître 32 titres de la saga de Fantômas. Leur héros hors normes allait captiver toutes les couches de la société et conquérir le monde. Cent ans plus tard, qu’est-ce qui rend la lecture de ce roman-fleuve aussi jubilatoire ? D’abord, la jeunesse, l’énergie et l’imagination sans limites des auteurs qui séduisirent artistes et intellectuels et firent le bonheur des surréalistes, d’Apollinaire à Magritte. Ensuite le tableau sur le vif de la société de l’époque – ce long feuilleton qui est une  » série  » avant l’heure amuse le lecteur par le décalque de l’actualité, la reprise des faits divers qui font la une des journaux, les noms à peine modifiés de personnages réels. Enfin la passion de la modernité sous toutes ses formes – voyages en train, en bateau, en avion, en taxi-auto, télégraphe, téléphone renforcent l’ubiquité du héros, qui utilise chacun des moyens que le progrès met à sa disposition. En septembre 1913 paraît l’ultime volume de la série qui se clôt dans un grand éclat de rire – les héros sombrent dans le naufrage du Gigantic. Six mois plus tard, Pierre Souvestre meurt d’une crise cardiaque. Le 2 août 1914, c’est la mobilisation générale. Le nouveau siècle montre son vrai visage sanglant et absurde – comme inventé par Fantômas, ce qu’écrira Alexandre Vialatte dans une de ses chroniques. L’adaptation au cinéma par Louis Feuillade dès 1913 lança la postérité de Fantômas, qui connut de multiples avatars sans que jamais la série ne fût rééditée dans sa version originale. Versions tronquées, versions pour la jeunesse, versions illustrées, pastiches – Fantômas a tout connu. La version ici présentée permet pour la première fois de retrouver l’œuvre dans son intégralité et sa vigueur.

Je le veux, Elizabeth Kennedy, Robert Laffont : Je vais me marier. il est parfait. C’est la cata. Il reste à Lily huit jours avant le grand bonheur : son mariage avec Will, l’homme idéal que toutes ses copines lui envient. Mais est-ce une bonne idée de se marier quand on est incapable de résister à un beau garçon ? Terrifiée par la fidélité, mais trop amoureuse de Will pour renoncer à lui, Lily passe la semaine précédant son mariage à ingurgiter des cocktails bien tassés et à s’envoyer en l’air avec qui lui chante. Et ce qui devrait être le plus beau jour de sa vie menace de tourner au drame. Une comédie qui donne à réfléchir sur fond de coke, vodka et sexe à gogo. Imprévisible mais pertinente, Lily pose les bonnes questions sur l’amour et la monogamie avec un mélange détonant de gravité et d’humour.

Carnaval, Ray Celestin, Le Cherche-midi : Un premier roman exceptionnel, basé sur des faits réels survenus à La Nouvelle-Orléans en 1919.
Au cœur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s’affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant…
Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.

Ici et maintenant, Ann Brashares, Gallimard : Prenna, 17 ans, a immigré à New-York avec sa mère. Elle ne vient pas d’un autre pays, mais d’une autre époque. Un futur, ravagé par une pandémie, où la vie est devenue impossible. Désormais, Prenna doit se fondre dans la société en suivant des règles strictes. Mais tout bascule lorsqu’elle tombe amoureuse d’Ethan…

Du même sang, Laura McHugh, Calmann-Lévy : En plein coeur des spectaculaires montagnes Ozark, dans l’état du Missouri, les habitants de Henbane parlent encore tout bas de la mère de Lucy Dane, une superbe femme venue d’ailleurs qui a soudainement disparu alors que Lucy était encore enfant.
Dix ans plus tard, le drame frappe à nouveau lorsque la meilleure amie de Lucy, Cheri, est retrouvée en pleine nature, assassinée. Hantée par ces deux disparues, la mère qu’elle a peu connue et l’amie qu’elle n’a pu sauver, Lucy décide de percer le mystère de ce crime affreux. Cependant, elle va vite se rendre compte que malgré ses liens étroits avec sa terre natale, elle est toujours perçue comme la fille d’une étrangère par une communauté recluse et méfiante. Le secret qu’elle va découvrir fera émerger, derrière la nature magistrale qui l’entoure, des zones d’ombre dans lesquelles il ne fait pas bon s’aventurer, surtout lorsqu’on est une jeune femme…
Du même sang porte un regard inquiétant sur la famille : les sacrifices que nous faisons, les secrets enfouis d’une génération à l’autre et les limites que nous sommes prêts à franchir pour protéger ceux que nous aimons.

Maudit mercredi, Nicci French, Pocket : Quand elle rentre de l’école, ce mercredi-là,Dora Lennox trouve une maison en pagaille, des biscuits brûlés et un cadavre, celui de sa mère, sauvagement assassinée. Épouse et mère aimée, aide-soignante charitable, voisine exemplaire : pour l’inspecteur Karlsson, RuthLennox avait pourtant tout de la femme sans histoire – jusqu’à ce que les langues se délient. Et, face à une famille meurtrie, qui mieux que la psychothérapeute Frieda Klein pour déceler les noirs secrets de l’âme ?
Bientôt le portrait de famille se lézarde, et de nouvelles pistes émergent. Des jeunes filles disparues auxquelles personne ne s’intéressait jusque-là…

La légende de Hawkmoon, Intégrale 1, Michael Moorcock, Pocket : Notre monde n’est plus. Le Tragique Millénaire l’a emporté. Quelques ducs se sont partagés la France, retombée dans un Moyen Âge contaminé d’artefacts technologiques et de mutations monstrueuses.
Depuis l’ouest, la Granbretanne étend son pouvoir, cruel et implacable, en s’appuyant sur sa science quasi démente. Bientôt, la Kamarg sera un îlot de résistance, esseulé face au Ténébreux Empire, protégé par les seules troupes du comte Airain, habile stratège et redoutable mercenaire.
L’Histoire cherche encore son point d’équilibre et c’est sur les épaules enchaînées de Dorian Hawkmoon, duc de Köln déchu, qu’il repose…

Le festin du serpent, Ghislain Gilberti, Pocket : Cécile Sanchez est l’étoile montante de la police judiciaire où elle dirige une section spéciale qui traque les criminels les plus dangereux de l’hexagone. Pour la première fois de sa carrière, elle a l’impression d’être dans une impasse et doit remettre en question ses méthodes. Sur la piste d’un éventreur de femmes, elle se heurte à un paradoxe : la brutalité et le caractère pervers des crimes pointent vers un tueur en série. Mais elle croit deviner dans le protocole macabre un caractère dépassionné et pragmatique qui ne cadre pas.
Ange-Marie Barthélemy est un membre d’élite de l’antiterrorisme. Depuis 2004, il pourchasse sans relâche un commando islamiste qui imprime sa trace sanglante dans toute l’Europe. Ce groupe nomade qui signe ses méfaits du nom An-Naziate, les anges arracheurs d’âmes, échappe pour l’enquêteur à tout grille classique de lecture, rappelant davantage la bande à Bader que les cellules d’Al Qaida.
Deux affaires délicates et apparemment sans rapport qui vont pourtant s’entrecroiser. Et si chacun des deux enquêteurs possédait sans le savoir un morceau de la clef de cette énigme sanglante ?

Un petit jouet mécanique, Marie Neuser, Pocket : Un été torride dans le Cap Corse.
Anna, adolescente maussade et rebelle, s’ennuie ferme dans le hameau en ruine où elle passe ses vacances en compagnie de ses parents. Un quotidien trop banal, ponctué de repas, de bains de soleil et d’allers-retours entre cette bâtisse nichée dans les collines et la plage en contrebas.
Toute à ses rêves d’idéaux, de rock’n’roll et d’ailleurs, Anna voit d’un œil noir l’arrivée d’Hélène, sa sœur aînée qu’elle n’apprécie guère, et du bébé de celle-ci. Tourmentée par la solitude et l’hostilité d’Acquargento, ce lieu sauvage, la jeune fille commence à nourrir des soupçons quant au comportement de sa sœur envers le bébé.

Le vent t’emportera, Jean-Marc Souvira, Pocket : Août 2003. Le cauchemar recommence.
Trois femmes sont retrouvées à leur domicile parisien, entravées, le visage lacéré à coups de miroirs brisés. Sur leurs corps nus, un morceau de papier reprenant une phrase de l’Ecclésiaste.
Trois meurtres en tout point identiques à une autre série remontant à quelques mois. Mais dont l’auteur a déjà été arrêté…
Erreur judiciaire, mimétisme, complot ? Dans la touffeur de la canicule d’août 2003, les pistes s’ouvrent et se referment.
Un élément, quelque part, a forcément échappé aux policiers…

Le paradoxe du cerf-volant, Philippe Georget, Pocket : Pour Pierre, à 27 ans seulement, il est temps de raccrocher les gants.Le gong a sonné. Traîné hors du ring, une reconversion s’impose.
Et quand on a pour tout CV une gueule ravagée et des poings fatigués, les perspectives sont limitées. Jouer les gros bras pour Lazlo, un prêteur sur gage croate, c’est dans ses cordes.
Mais il va bientôt s’y faire coincer et se retrouver accusé de meurtre à tort. Baladé par son ami Sergueï, mis sous pression par le commissaire Lefèvre et troublé par Julie, la fliquette, Pierre titube.
Quitte à livrer l’ultime combat, autant partir en beauté, en enchaînements spectaculaires et directs destructeurs !

L’oubli, Emma Healey, Pocket : Elizabeth a disparu.
Maud ne cesse de retrouver des bouts de papier dans ses poches, avec ce simple message. Le plus troublant : c’est sa propre écriture. Mais elle ne se souvient pas avoir écrit ces mots.
Maud ne se souvient d’ailleurs plus de grand-chose ces derniers temps. Elle ne se souvient plus de l’heure, ni si elle a mangé, ni si sa fille est venue la voir.
Ce qu’elle sait, en revanche, c’est qu’elle n’a pas vu sa vieille amie Elizabeth depuis longtemps. Trop longtemps. Lorsqu’elle tente d’alerter ses proches, elle a droit à des sourires indulgents, personne ne la prend au sérieux, elle est septuagénaire et on la traite comme une enfant de 4 ans. Malgré tout, Maud est de plus en plus persuadée que quelque chose est arrivé à Elizabeth.
De la même façon que quelque chose est arrivé, cinquante ans plus tôt, à sa propre sœur aînée, Sukey, dont la disparition ne fut jamais élucidée.
Maud confondrait-elle le passé et le présent ?

Gokan, Diniz Galhos, Pocket : Tokyo, 2010.
Une garagiste, jeune, jolie, très désagréable. Son père, ancien béret vert, à peine plus aimable. Une valise diplomatique débordant de billets. Un assassin américain lancé dans un safari humain. Des yakuzas dépassés. Du béton, de l’électricité,des armes et du sang. De la musique, du cinéma. Et un professeur de la Sorbonne chargé de voler une bouteille de saké appartenant à Quentin Tarantino.
Secouez le tout. Servez dans un bar de quinze mètres carrés.

Les royaumes des marches, Tad Williams, Pocket : Il fut un temps où le peuple d’Eion et les étranges Qars cohabitaient pacifiquement.
Mais les fléaux de l’histoire eurent raison de leur entente. Repoussés vers le Nord, les Qars érigèrent derrière eux la Ligne d’ombre, une barrière magique plongeant tous ceux qui la franchissent dans la confusion.
Dernier rempart des hommes avant les terres inhospitalières du Nord, Château d’ombre se dresse, fantastique et étrange, face à ceux qui partagent une profonde aversion des hommes. Mais Ynnir, le roi aveugle des Qars, a prononcé les mots, le rituel a eu lieu. Bientôt, la Ligne d’ombre bouge, le chaos s’empare de la forteresse.
Tout commence enfin.

L’innocence des bourreaux, Barbara Abel, Belfond : Un huis clos, une tension psychologique qui grimpe jusqu’à son paroxysme, chez Barbara Abel pas besoin d’artifice, c’est notre quotidien à tous qui peut devenir l’enfer…
Dans une supérette de quartier, quelques clients font leur course, un jour comme tant d’autres. Parmi eux une jeune maman qui a laissé sa fille de trois ans seule à la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes le temps d’acheter ce qui manquait pour son repas.
Parmi eux, un couple adultère, parmi eux une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s’il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent…
Des gens normaux, sans histoire, ou presque.
Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin, armé et cagoulé pour récupérer quelques dizaines d’euros. Mais quand le braquage tourne mal et que, dans un mouvement de panique, les rôles s’inversent, la vie de ces hommes et femmes sans histoire bascule dans l’horreur.
Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si mince…

La simplicité du coup de massue, Elise Tielrooy, Belfond : Après Le bonheur n’est pas un sport de jeune fille, Elise Tielrooy nous livre la comédie survoltée d’une femme parfaite au bord de la crise de nerfs.
Mais qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête de Marion D., mère de famille exemplaire, épouse aimante et dévouée du 5e arrondissement de Paris, ce sombre jour de septembre où elle est devenue cette militante altermondialiste dangereuse et recherchée par toutes les polices de France ?
Est-ce un effet de la rentrée des classes ? La réforme du rythme scolaire ? Sa vie qui l’ennuie ? La mort de sa soeur ? Toujours est-il que cette société dans laquelle elle est si bien intégrée avec son mari si idéal et sa famille si éduquée, Marion ne peut plus la voir en peinture. Et Marion dérape. Jusqu’à agresser une employée de la RATP et finir en une d’un des plus gros hebdos français.
Croyait-elle en réchapper, Marion, derrière ses lunettes noires ? C’était compter sans Claudine. Caissière à l’hyper de Saint-Quentin-en-Yvelines, rencontrée cinq ans plus tôt dans une thalasso en Bretagne…

Des héros ordinaires, Douglas Kennedy, Omnibus : Réglés comme des thrillers implacables, les quatre romans réunis dans ce premier volume s’intéressent à des hommes qui, par choix, contrainte ou accident, voient leur existence tout à coup bouleversée. En chutant de leur piédestal doré, ils doivent se réinventer et refaire leur vie. C’est aussi l’american way of life guidé par l’argent et la frénésie de consommation que Douglas Kennedy attaque de front.

Mémé dans les orties, Aurélie Valognes, Michel Lafon : Solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant… –, Ferdinand Brun, 83 ans, s’ennuie à ne pas mourir.
Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot.
Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence.
Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie… jusqu’au jour où une fillette précoce et une geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur. 

Anatomie d’une fille de l’ouest, Andrea Portes, Michel Lafon : Pour tout le monde, Anika Dragomir est la troisième adolescente la plus populaire du lycée. Cheveux blonds, lèvres glossées, elle a la panoplie de la fille parfaite. De loin, car si on se rapproche, on découvre qu’elle n’est pas tout à fait irréprochable : elle empoisonne petit à petit son patron, vole dans la caisse, et est en train de tomber amoureuse de Logan, le pire loser du lycée. Elle est prête à tout pour que personne ne le sache, car un pas de travers et Becky Vilhauser, le Dark Vador rose bonbon qui tyrannise le lycée, fera de sa vie un enfer. Et lorsque Jared, le garçon le plus populaire de la ville, décide qu’elle sera sa petite amie, Anika va devoir choisir. Après tout, serait-ce si improbable de tout lâcher pour un raté ?

Le jour où j’ai largué mon ex, Emma McLaughlin et Nicola Kraus, Michel Lafon : Vous vous êtes fait larguer ? Vous êtes inconsolable ? Vous n’arrivez pas à vous le sortir de la tête ? Maxine Scott a la solution pour vous. Grâce à Ex & Cie, apprenez à surmonter vos chagrins d’amour en un clin d’œil. Et n’oubliez jamais : celui qui vous a quittée  finira par le payer !
Avec ce programme quasi magique, Max devient la coqueluche du Tout-New York. Jusqu’au jour où Hugo, le Seul, l’Inégalable, ressurgit dans sa vie. Mais comment oublier l’unique garçon qu’elle a jamais aimé ? D’autant qu’avec tous les efforts qu’elle fait pour l’éviter, elle n’a plus le temps de s’occuper de qui que ce soit ! Son plus gros défi est peut-être bien celui-ci : reprendre enfin son cœur à celui qui l’a volé.

Dis-moi que tu m’aimes, Joy Fielding, Michel Lafon : Je détecte sa présence avant de le voir, je le devine avant même qu’il ne se penche au-dessus de moi. Je reconnais tout de suite son odeur. Soudain, je sens tout le poids de son corps sur le mien, son poignet sur ma gorge qui bloque ma respiration, qui étouffe mes cris. « Dis-moi que tu m’aimes », ordonne-t-il en mettant le feu à ma chair.
Une nuit, planquée dans un buisson à espionner un suspect, la détective privée Bailey se fait surprendre par un inconnu qui la viole, en lui susurrant ces paroles glaçantes : « Dis-moi que tu m’aimes. »
Commence alors pour la jeune femme une longue descente aux enfers. Elle ne dort plus, fait toujours le même cauchemar, se lave frénétiquement plusieurs fois par jour, traque le moindre bruit. Et revit la scène encore et encore… Qui est son violeur ? Le voisin bizarre qu’elle épie toute la journée à travers ses jumelles ? Son ex avec lequel la rupture fut extrêmement violente ? Chaque passant ressemblant de près ou de loin à la silhouette de son agresseur devient suspect numéro un…
Entre rêves, hallucinations et réalité, le lecteur vacille avec Bailey, suivant chacun de ses pas, le cœur battant.

Le sourire du diable, Antonia Hodgson, XO : « Bienvenue à Marshalsea, môssieur… »
Londres, 1727 : le jeune Tom Hawkins, qui a refusé de devenir révérend comme son père, ne vit que pour le jeu, la bière, les femmes. Criblé de dettes, il est envoyé à Marshalsea, une prison des bords de la Tamise où sont réunis les débiteurs de la ville.
Dans cette prison, l’argent décide du sort de chacun. Les plus riches, comme Tom, mènent une vie de château – ou presque – avec lingerie et domestiques. Ils ont même droit à une taverne ! Les autres croupissent dans l’aile insalubre et coupe-gorge de l’établissement.
Dans ce monde souterrain impitoyable, Tom Hawkins affronte des personnages plus avides, fourbes et cruels les uns que les autres. Il ne peut faire confiance à personne. Surtout pas à son compagnon de cellule, l’ironique Samuel Fleet, qui incarnerait le diable !
Sa rencontre avec la séduisante Kitty Spark pourrait bien tout changer…

Un site nommé désir, Lou Borgia, La Musardine : Vous ne savez rien du désir si vous n’avez pas lu ce roman.
« Un site nommé Désir… » C’est le nom que Lou a donné au site qu’elle a créé avec Adèle – DJ dans une boîte de filles – et Victoire – qui rêve de gloire sur les podiums –,afin de parler librement de sexe entre jeunes. Elles adoreraient pouvoir en vivre, mais pour cela il faut intéresser les publicitaires… Côté cœur, il y a l’amoureux que Lou a quitté et qui continue à la harceler. Mais aussi Miss Mojito, une jolie Cubaine qui brûle de lui faire découvrir les plaisirs entre filles. Et, surtout, le mystérieux internaute qui reproche à Lou de ne rien connaître au désir et qui lui lance un défi : remettre au goût du jour le concept de flirt. Le programme ? Flirter à mort sans jamais coucher. Jouer avec le désir par tous les bouts, en s’interdisant d’aller jusqu’à l’orgasme. Et ne pas tomber amoureux…
À 26 ans, Lou a une imagination débordante et elle fantasme plus vite que son ombre. Quoi de plus excitant pour elle qu’un garçon qui joue à l’Homme Fatal, celui qu’on n’a pas le droit d’aimer ?

Baltimore, David Simon, Points : Journaliste au Baltimore Sun, David Simon a suivi pendant un an les inspecteurs de la brigade criminelle de la ville. De jour comme de nuit, sur les scènes de crime comme dans les salles d’interrogatoire, il a partagé leur quotidien. À l’image de sa série The Wire, il nous offre, avec une empathie rare et un sens du détail exceptionnel, le portrait tout en nuances d’une cité à la dérive.

Demain à Santa Cecilia, Maria Dueñas, Points : Blanca rêve d’une nouvelle vie. Originaire d’Espagne, elle accepte un emploi à Santa Cecilia, une université californienne. Elle y est chargée du classement des archives d’Andrés Fontana, professeur réputé, mort depuis trente ans. Pourquoi le doyen s’inquiète-t-il soudain de ces vieux papiers oubliés ? Malgré elle, Blanca se trouve plongée dans les secrets d’un très lointain passé.

Ce qui n’est pas écrit, Raphaël Reig, Points : Pour renouer avec son fils de quatorze ans qu’il voit peu depuis son divorce, Carlos l’emmène passer trois jours à la montagne. Peu après, Carmen, son ex-femme, tombe sur un manuscrit laissé chez elle par Carlos. Un polar très noir où elle perçoit peu à peu d’étranges ressemblances avec la réalité, des menaces à peine voilées. Elle tente de joindre son fils. En vain… Carlos lui a confisqué son téléphone.

Le livre noir des serial killers, Stéphanie Bourgoin, Points : Stéphane Bourgoin a rencontré plus d’une soixantaine de tueurs en série à travers le monde. Il relate ici l’histoire, retrace le profil psychologique et analyse la personnalité de six d’entre eux. Et non des moindres. Du Vampire de Düsseldorf à l’Ogre de Santa Cruz, en passant par le Cannibale de Milwaukee, ce sont à chaque fois de véritables monstres auxquels il nous confronte. Âmes sensibles s’abstenir !

La joie, Mo Yan, Points : Yongle, « Joie éternelle », fils de paysans du nord-est de la Chine, rêve d’intégrer l’université pour fuir la misère et cette campagne qu’il exècre. Malgré son flirt avec la jolie Dounia, ses échecs répétés à l’examen le poussent peu à peu au désespoir. Dans ce récit bruissant d’éclats d’eau, de lumière et de nuit, la poésie jaillit des odeurs chaudes de la terre sans renier sa trivialité la plus crue.

Les convalescentes, Michèle Gazier, Points : Leur vie est en pause. Lise a délibérément foncé dans la grille du lycée où elle enseigne. Oriane refuse de se nourrir. Daisy, accidentée, suit une cure dans l’espoir de remarcher. Elles sont convalescentes dans un village du sud de la France, emprisonnées dans un temps suspendu. Tantôt séduisant, tantôt inquiétant, Maxime, le mari de Daisy, va troubler leur quotidien sans relief.

La lettre oubliée, Nina George, Points

Pour la gloire, James Salter, L’Olivier : C’est la guerre de Corée et le capitaine Cleve Connell n’a qu’un objectif : descendre cinq avions ennemis et devenir ainsi un « as ». Mais l’ascension vers la gloire est périlleuse : le sort s’acharne contre Cleve et une rivalité sans merci s’immisce entre les aviateurs. Après la fougue des premiers combats, le doute et la frustration s’installent. Et pour ces héros modernes, sur la terre comme au ciel, la moindre faiblesse peut s’avérer fatale.
James Salter était encore pilote de chasse dans l’US Air Force quand il a écrit ce premier roman. Le sens de l’honneur, la camaraderie, mais aussi la peur de la mort qui vient ronger les esprits les plus déterminés, tout prend corps d’une manière saisissante au fil des pages. Considéré aux États-Unis comme un classique, Pour la gloire est enfin publié en France.

1 thoughts on “Parutions de la semaine – 11/05/2015

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