Lectures de décembre 2017

Nouveau post pour faire un petit débrief de mes lectures du mois précédent que je ne chroniquerai pas.

Un jour de fin d’été, sur une plage des Cornouailles, Olivia, trois ans, disparaît. Effondrés, ses parents Maggie et Colin attendent en vain que l’Océan leur restitue le corps de l’enfant.
Quelques semaines plus tard, non loin de là, c’est la rentrée des classes pour Hailey, cinq ans. Jennifer s’en fait une fierté mais depuis quelque temps, sa petite fille est distante et craintive, si bien que Jennifer se laisse parfois déborder par la nervosité. D’autant que son mari est absent, qu’elle affronte seule une nouvelle grossesse, et que certaines bribes de son passé lui reviennent comme enveloppées de brouillard.
Alors que Maggie traverse la pire épreuve de sa vie, Jennifer veut redonner l’apparence du bonheur à sa famille fracassée. Intriguée par la fillette mutique, Katie, une jeune institutrice passionnée par son métier, pousse Hailey à mettre des mots sur les démons qui l’étouffent…
Construite comme un thriller, rythmée par l’implacable mécanique du suspense, une poignante histoire de deuil, de maternité, et de résilience.

Un roman noir, une histoire qui tort le ventre, des personnages féminins forts, bref, tout ce qu’on aime lire !

**En bref : à lire !**

1897 – Ana Oïzerman a vingt ans lorsqu’elle rencontre Lucien Dupuis. Convaincus d’être les deux moitiés d’une même âme, les jeunes gens se marient en dépit de leurs différences sociales et religieuses : Ana est la fille d’un violoniste juif mondialement connu ; Lucien, le fils d’un riche négociant en vin bordelais, catholique. Commence alors, pour le couple éperdument amoureux, une existence insouciante, pimentée d’une sensuelle connivence. Mais leur bonheur est brutalement remis en question…

Dans ce roman, Evelyne Dress reprend des thèmes qui lui sont chers : la judéité, la religion, l’amour, la sensualité, le besoin de trouver son destin… C’est pas mal fait, mais je ne suis pas forcément entrée dans l’histoire aussi facilement que je le pensais.

**En bref : à découvrir si les thèmes abordés vous parlent vraiment.**

Vous savez, vous, de quoi est fait l’amour ? Et ce qu’il deviendrait si votre partenaire amoureux perdait tous ses souvenirs ?
L’amour n’est-il tissé que de promesses et de souvenirs ?
Marie et Damien viennent de fêter leurs trente ans. Ils s’aiment depuis l’adolescence. Ils ont plein de projets pour l’avenir.
Mais Damien est victime d’un accident. Il est frappé d’amnésie. Il a tout oublié… jusqu’à Marie.
Que peut devenir leur amour dans ces conditions ?
Ce roman raconte le combat d’une femme pétillante et déterminée à sauver son amour et, sans doute, une part d’elle-même.

Une histoire d’amour pas comme les autres, dans laquelle un couple joue les équilibristes « je t’aime/moi non plus ». Comme quoi les rouages de l’amour peuvent ne pas être toujours très évidents !

**En bref : une romance à découvrir.**

En 1918, Adrien Roubaud, couturier de vingt ans, revient du front sain et sauf. Marqué à jamais, il jure, dès lors, de ne plus habiller que des gens heureux. C’est ainsi qu’il part de village en village au gré des commandes des futures épousées. Talent oblige, il acquiert rapidement une belle renommée. Jusqu’au jour où un puissant financier marseillais le sollicite pour la robe de sa fille aînée Hélène. La vie d’Adrien bascule lorsque son regard croise les yeux turquoise de l’irrésistible promise…

Un roman du terroir comme on dit, qui évoque des thématiques intéressantes : la couture, les mariages arrangés, le retour de la guerre avec les troubles psychologiques qui en découlent, la réticence des anciens à s’adapter à l’évolution de leur époque… Je suis restée plus dubitative sur la partie « mafia », mais globalement c’est un roman qui se laisse lire.

**En bref : un bon moment de lecture mais pas inoubliable.**

Hartland House has always been a faithful keeper of secrets…
1958. Sent to beautiful Hartland to be sheltered from her mother’s illness, Liz spends the summer with the wealthy Shaw family. They treat Liz as one of their own, but their influence could be dangerous…
Now. Addie believes she knows everything about her mother Elizabeth and their difficult relationship until her recent death. When a stranger appears claiming to be Addie’s sister, she is stunned. Is everything she’s been told about her early life a lie?
How can you find the truth about the past if the one person who could tell you is gone? Addie must go back to that golden summer her mother never spoke of…and the one night that changed a young girl’s life for ever.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas plongé dans une grande saga, avec un secret de famille redoutable, des confessions… Et chez moi, c’est une recette qui fonctionne tout le temps !

**En bref : un roman qui mêle passé/présent pour notre plus grand plaisir !**

Depuis son plus jeune âge, Maurice est hanté par des rêves dont il s’explique mal la nature étrange et mélancolique. Puis, comme tous les jeunes gens de la bonne société anglaise, il part faire ses études à Cambridge. C’est là qu’il rencontre Clive, étudiant comme lui, auprès de qui il sent naître de nouveaux sentiments. Tentant d’abord d’ignorer cette passion, le jeune homme va peu à peu entamer un long cheminement, parfois douloureux, vers la liberté et l’affirmation de son identité. Dans ce récit intimiste à l’écriture ciselée, Forster, qui jamais ne consentit à ce que cette oeuvre soit publiée de son vivant, livre une magnifique histoire d’amour sur fond de chronique sociale de l’Angleterre puritaine des années 1920.

Un beau texte sur un jeune homme qui cherche sa voix, un roman très moderne, avec des personnages masculins très finement dessinés.

**En bref : un classique à découvrir.**

Fabia Moreno vient de s’installer avec sa fille, Ella, dans la petite ville de York, où elle a ouvert un magasin de vêtements vintage. Une boutique de rêve, comme les femmes de York n’en ont encore jamais vu. Car Fabia possède un don pour dénicher la robe idéale et l’ajuster à chaque cliente. Autour de son commerce, bientôt, les destins se croisent, les identités se révèlent et les amours s’épanouissent… mais naissent aussi la méfi ance et la jalousie.
L’exubérance de Fabia dérange, et la jeune Ella, à la peau cuivrée, est une adolescente bien mystérieuse.
Parviendront-elles à s’intégrer dans la communauté ?
Quel sombre secret cache Fabia derrière ses tenues flamboyantes et son accent chantant ? Sa fille elle-même sait-elle tout de l’histoire familiale ?
Dans la lignée du roman Chocolat de Joanne Harris, adapté au cinéma avec Juliette Binoche et Johnny Depp, Une robe couleur de vent est un véritable bonheur de lecture, ode à la tolérance et hymne à la vie.

La comparaison avec Chocolat est bienvenue, même si ici les gourmandises sont remplacées par des vêtements vintage. J’ai aimé l’atmosphère de ce roman, mais j’ai trouvé que l’auteur avait mis beaucoup d’idées dans ce titre, sans pour autant tout développer : l’histoire de Fabia, et notamment de sa grand-mère et de sa mère (absente), le quotidien d’Ella, le travail des tissus… Ce roman est un premier tome, et je suis curieuse de voir les prochains sujets de l’auteur.

**En bref : j’attends de voir la suite.**

Chaque planche, prépubliée dans L’Obs, met en scène une anecdote réelle racontée à Riad Sattouf par la vraie Esther (une véritable petite fille dont le prénom a été changé). Un recueil sera publié chaque année, jusqu’aux 18 ans d’Esther.
Dans ce troisième tome, Esther entre en sixième ! L’élection présidentielle, son premier téléphone portable, Manuela son hamster, l’arrivée de l’acné, son frère complotiste, son père mélenchoniste, sa mamy lepéniste, le président Macron l’Illuminati ou son amour pour la galette saucisson-abricot… Esther grandit, c’est l’année de ses 12 ans !

J’avais bien sûr entendu parler d’Esther, mais je n’avais encore jamais lu de roman graphique de cette série. Et je dois dire que j’ai été assez déçue, et que je ne comprends pas trop l’engouement autour. Je pense qu’on l’apprécie davantage en lisant une planche dans l’Obs de temps en temps, plutôt qu’en continu.

**En bref : un roman graphique qui ne m’a pas convaincue.**

La Jeune fille en Dior, c’est Clara, une jeune chroniqueuse férue de mode, et notre guide dans les coulisses de la maison Dior… Le 12 février 1947, le Tout-Paris se presse avenue Montaigne pour assister au premier défilé d’un certain Christian Dior. Dans une envolée de longues jupes corolles, le défilé commence. L’assistance est médusée : c’est un triomphe ! Carmel Snow, du Harper’s Bazar, s’écrie : « It’s quite a revolution, your dresses have such a new look! » En un mot, la carrière du couturier est lancée, et l’histoire de Clara commence.

Ne choisissez pas ce roman graphique pour l’histoire, somme toute assez banale, mais bien pour les merveilleux dessins ! Les robes sont sublimes, et nous font plonger dans toute une époque marquée par l’élégance.

**En bref : à découvrir absolument pour les dessins des tenues Dior.**

2 thoughts on “Lectures de décembre 2017

  1. J’aime bien tes mini chroniques. Elles donnent juste un aperçu de ton ressenti… Elles demandent à être approfondies par nos lectures.
    J’ai repéré les titres suivants :
    – une mer si froide
    – nous danserons encore sous la pluie.
    Bonne journée.Merci.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.