L’auteur nous entraîne dans ses madeleines de Proust à lui, reprenant des sensations associées à une gourmandise.
Glaces, thé, figues, bon verre de vin (du Cos d’Estournel), frites… Denis Grozdanovitch passe en revue ces différents mets et les souvenirs qui reviennent. C’est bien écrit, un peu pompeux de temps en temps, mais je pense que le style fait beaucoup aussi. Ce qui m’a vraiment manqué, c’est une cohérence dans tout cela. Alors effectivement, nous sommes bien dans de « minuscules extases » mais ça manquait un peu de liant comme on dirait dans Top Chef. Je suis restée perplexe, et je pense être passée bien à côté de ce que voulait l’auteur.
Minuscules extases, Denis Grozdanovitch, Nil, 2009 (140 pages >> 50 km)