Il est extrêmement rare que je déteste autant un livre !
Je lis de tout. N’importe quel style, quel auteur, quel éditeur, quelle pagination… Mais là je dois reconnaître que j’ai souffert. L’héroïne, Marie, est à baffer. La cinquantaine, elle se fait pigeonner par son amant qui est un c***d de première. Elle se la joue femme forte, moderne, mais n’en est que risible.
Quant aux hommes de sa vie, entre son mari inexistant, le premier amant dont je viens de parler, et le second qui est un gamin ne voulant pas grandir, disons que ça n’est pas très rassurant pour la gente masculine.
Ajoutez à cela des querelles de chapelle au bureau, et vous avez un livre que j’ai traîné tout un week-end et que j’ai cru arrêter à chaque page. Mais je suis tenace, je suis allée jusqu’au bout ! Et je crois avoir un autre livre de cet auteur dans ma bibliothèque, donc n’aimant pas rester sur un échec, il est possible que j’aille voir ce qu’elle a écrit d’autre (mais pas tout de suite, une pause d’abord…).
Bref, surtout, passez votre chemin.
Pretty man, Ariel Ricaud, Pocket, 2008
C’est intéressant de lire la description d’un livre qui ne nous accrocje pas du tout…