Dernier titre lu dans le cadre du Challenge amoureux et, il faut bien le dire, une grosse déception…
J’aime bien, de temps en temps, lire un texte classique. Dumas, Balzac ou Sand font d’ailleurs partie de mes favoris. C’était donc avec un grand plaisir que je retrouvais la dame de Nohant pour, je l’espérais, un titre aussi séduisant que La mare au diable, La petite Fadette ou encore le magnifique Consuelo.
Pour résumer, Lélia est une très belle jeune femme autour de laquelle gravissent des hommes qu’elle rend fou : Sténio, le poète, Magnus, l’ermite, et Trenmor, un ancien bagnard. Tout ceci dans un écrin de religion exacerbée, où Dieu est omniprésent. Et c’est vraiment ce qui m’a pesé : ce carcan chrétien, cette morale philosophique à des années-lumières de mes considérations actuelles. Ces réflexions ont vraiment pollué l’histoire, et le livre m’est tombé des mains plusieurs fois.
Néanmoins, je dois reconnaître quelques touches de l’auteur qui m’ont fait me rappeler pourquoi j’aime George Sand : cet amour fou que peuvent éprouver les hommes entourant Lélia, la profondeur de leur désespoir, la beauté de leur poésie.
Lélia, George Sand, Folio, 2004
Je ne connaissais pas du tout ce titre. Je le note dans ma PAL car il me tarde de mieux connaître les veuves de George Sand autre que les plus connus